Suis une fille de la campagne, c’est un fait. D’un village perdu dans les fins fonds du Maine et Loire. La campagne, ça me connait! J’aime bien, mais j’aime surtout voyager. Grâce à mes études, j’ai bougé un peu, en Europe de l’Est surtout. J’aime beaucoup cette zone, c’est très dépaysant. Plus pauvre que la France, c’est sûr, différent c’est certain. Voici une petite anecdote qui date de mon séjour en Roumanie.
Un road trip en Roumanie: premier contact avec les montagnes de Transylvanie
Cette histoire, c’est l’histoire d’une jeune étudiante qui s’est mis en tête d’aller passer un an en Roumanie, parce que bon, pourquoi pas! L’étudiante, elle y connait pas grand chose à ce pays, à part que c’est pauvre et un peu arriéré, normal on a tous des clichés en tête, mais l’étudiante elle essaie de pas penser aux clichés sur la Roumanie! Surtout que sa pote roumaine, elle lui a bien vendu le pays avant de partir! Bref, toute contente elle est partie pour faire un peu de tourisme en Roumanie!
L’étudiante a eu l’idée saugrenue de faire le trajet Angers-Cluj en autocar, pour le fun (elle ne le recommanderait pas, surtout si vous avez des problèmes de dos!) mais aussi parce que voyager par ce moyen de transport permet de voir du paysage, de la nature, un peu d’architecture aussi. Bref, ça change de l’avion…Lors des 48h qu’à duré le trajet, l’étudiante a pu en voir de la campagne: des champs à perte de vue, des meules de foin à l’ancienne, des charrettes, des maisons qu’on se demande comment elles tiennent debout tellement l’architecture est approximative. Mais en même temps, ça fait partie de leur charme!
L’étudiante, elle est donc arrivée à Cluj-Napoca enTransylvanie, le pays de Dracula. Après quelques semaines sur place, on lui propose un road trip en Roumanie! Pourquoi pas, voir un peu de verdure ça peut pas faire de mal!
Ainsi, l’étudiante part avec une dizaine d’autres étudiants de toutes nationalités dans la montagne roumaine dans un vieux minibus Volkswagen, conduit par un ami roumain. Chips, bière et guitare embarqués, nous voilà prêts. Il faut savoir que la campagne roumaine, c’est pas la campagne française. Comme dit le père de l’étudiante, ‘c’est comme chez nous dans les années 60’. Admettons, elle n’était pas née. Quoiqu’il en soit partir en montagne de nuit dans un van douteux, c’est une aventure.
Les routes sont bien souvent pleines de nids de poules (mais des gros!), enfin quand il y a des routes mais bon, ça fait partie du charme de la Roumanie…Et le van il aime pas ça, les étudiants non plus, ils ont mal à la tête à force de heurter le plafond! De plus, de nuit on ne voit pas grand chose. Au bout de quelques heures de route, les voilà arrivés au chalet, enfin presque, le van ne peut pas aller plus loin à cause de la boue. Pas grave, les étudiants sont jeunes et peuvent marcher! Sauf que voilà, de nuit dans la montagne, dans la boue avec deux lampes torches pour 10, ça craint, non? Heureusement qu’il faisait nuit dans un sens, ça permettait de ne pas voir ce qui risquait d’arriver s’ils glissaient.
Voilà donc le petit groupe arrivé au chalet, à l’ancienne: pas d’eau courante, enfin si, la rivière au bout du chemin, les toilettes au fond du jardin, les chiens errant et pas d’électricité. Mircea, le conducteur du van et heureux propriétaire du chalet l’installera plus tard – mais au fait, il n’est pas électricien! Pas grave, enRoumanie on est polyvalent.
Bref, il est tard, les étudiants se couchent comme ils peuvent dans le petit chalet. Le lendemain, réveil et ouverture des volets, donc découverte de l’environnement qui allait être le leur pour les prochains jours. Et là, surprise, du vert, des montagnes, des sapins à perte de vue. On ne distingue même pas les maisons environnantes tellement la verdure est dense. L’étudiante d’origine campagnarde se réjouit, la nature, c’est magnifique quand même!
Le groupe part explorer la zone, dirigé par le seul connaissant le coin: Mircea, le roumain polyvalent. Mises en gardes usuelles, ne vous éloignez pas trop, prenez de bonnes chaussures et faite attention aux ours! Euh? Oui, en Transylvanie il y a des ours et il ne faut pas aller les caresser (ils ont des accidents de temps à autres, des touristes un peu trop confiants). Au passage, le groupe remarque le chemin emprunté la veille pour arriver au chalet: étroit, boueux et sans aucune sécurité. Tu glisses, c’est un arbre qui t’arrêtera…en bas de la descente: aïe!
Merci à Toprural.fr de m’avoir permis de me remémorer ce souvenir et de ressortir mes photos! Si l’article vous plaît n’hésitez pas à voter pour moi en cliquant sur le lien à droite! Merci
Last Updated on February 4, 2017 by Lucie
Merci pour cette histoire et ce voyage 🙂
A bientôt.
Merci! Ca a été une très belle expérience. Il est sympa ton article. J’aime bien l’idée de réaliser un château à l’ancienne 🙂
Je ne connaissais pas ton blog, j’aime beaucoup et j’y reviendrai!
J’aime bien le ton du récit de Lucie en Roumanie . Elle écrit avec sensibilité et bon sens et ce qu’elle dit
est toujours intéressant . Je ne suis pas jeune mais j’aurai peut-être encore le temps d’en visiter au
moins une partie . Merci Lucie .
Contente que l’article t’ait plu. Je dois avouer que quand il s’agit de la Roumanie je ne suis pas neutre du tout, j’adore ce pays et j’encourage tout le monde a y aller 🙂
Géniales, toutes tes histoires de Roumanie! J;y suis allé il y a plus de 15 ans, dans la région de Cluj, et j;en garde un souvenir incroyables. Les gens sont vraiment super généreux et le pays magnifique.
Merci!
Ca devait etre tres different il y a 15 ans 🙂 Je suis completement amoureuse de la Roumanie, j’y suis restee presque un an et ca m’a paru vraiment trop court. Que du bonheur la-bas 🙂 Et c’est vrai que le pays est superbe!