Aujourd’hui nous accueillons Justine qui a été étudiante Erasmus à Istanbul pendant un semestre en tant qu’Erasmus.
Tout d’abord présente-toi.
Je m’appelle Justine, je suis en école de commerce à Cholet. J’ai eu l’occasion de partir à l’étranger au cours de ma 2ème année, pour le second semestre. Actuellement, je vais passer en 3ème année car j’ai validé haut les mains mon semestre en Turquie à Istanbul !
Il faut savoir que ce séjour à l’étranger fait partie intégrante de mon cursus, avec mon école l’ESIAME. L’école est plutôt tournée de ce fait vers l’international, et c’est l’une des caractéristiques qui a orienté mon choix pour celle-ci. Donc en 2ème année, tous les étudiants de l’école sont obligés de partir pour le second semestre à l’étranger, dans l’une des universités partenaires (comprenant Canada, Mexique, Thaïlande, Malaisie, Irlande, Allemagne, Espagne, Lituanie, et le tout dernier petit nouveau la Turquie !). J’étais donc forcée de partir à l’étranger ! Mais c’était surtout avec plaisir, avec ce goût pour l’aventure !
Mon choix s’est tourné assez rapidement vers la Turquie… J’ai fait mon choix selon mes propres critères, puis par élimination.
- Pour ma « première fois » à l’étranger, je voulais rester assez proche de la France mais en même temps éloignée. Donc Istanbul à cheval sur l’Europe et l’Asie était un bon compromis.
- Etant étudiante, le choix monétaire était aussi important ! Tout le monde n’est pas riche comme Crésus (même si je fais une école de commerce, à bat les préjugés !). Il faut savoir que la livre turque correspond à peu près à 0.50cts d’euros (ce qui est plutôt intéressant !).
- Je recherchais également un pays assez chaud, niveau température !
- Puis par la suite d’autres éléments se sont ajoutés et ont fait encore plus pencher la balance, tel que la découverte d’une culture musulmane, la richesse historique, la volonté de voir par moi-même si les préjugés portés sur cette religion étaient tels que l’on entend en France.
- Bien sûr j’allais oublier, l’université paraissait très correcte et proposait des cours qui m’intéressaient ! Mais tout le monde le sait, en ERASMUS ce critère vient souvent après.
Le choix fait, j’étais très impatiente de partir !!!
Quelles difficultés as-tu eu à faire face?
Logement, billets de train et d’avion, valises, VISA !!! (la galère), choix des cours. Heureusement, grâce à l’université partenaire nous avons reçu un lien afin de trouver logement (http://istanbul.en.craigslist.com.tr/). Je dis nous car je ne suis pas partie seule, nous étions au total 5 de l’école à partir vers cette destination, et j’ai fait l’aventure principalement avec l’une de ces personnes qui s’avère être une de mes meilleures amies. Donc il n’y avait plus qu’à entamer les démarches auprès des annonceurs.
Le logement trouvé nous avons réservé nos billets de transport. Et à partir de là ca devient vraiment de plus en plus concret !!! L’excitation est encore plus intense !!!
Nous avions décidé de partir avec un VISA touriste qui se fait directement là-bas, à l’aéroport. Celui-ci était à renouveler au bout de 3 mois, sachant que nous partions moins de 6 mois, nous ne voyions pas l’utilité de faire un VISA étudiant. Cependant, quelques jours avant de partir, une publication concernant les VISA touristes vers la Turquie est apparue, comme quoi ce renouvellement de VISA n’était désormais plus possible (peut-être du fait des tensions franco-turques sur le « génocide arménien »). Donc en urgence nous avons dû faire nos VISA étudiant… Mais c’était short…
VISAs en main, nous étions soulagées et plus que tout désireuses d’être ce fameux 9 février 2012, quitter le sol français et toucher le sol turc !
Quitter famille, amies, petit copain n’a pas du tout été compliqué pour moi. J’avais tellement hâte de partir… Et je savais que j’allais très vite les revoir car 5 mois ca passe TRES très vite…
9 février : Jour J : l’avènement ! Baptême de l’air. Début d’une aventure. Istanbul nous voilà !
Nous avions très bien préparé notre départ-arrivée, plein de papiers en main, plans, donc très peu de difficultés à trouver notre logement. Le plus embêtant c’était finalement la neige qui tombait à gros flocons. J’ai donc pu voir Istanbul sous toutes ses facettes durant mon séjour, neige, pluie, soleil !
Comme toute autre destinations, il a fallut faire les formalités papier au début et à la fin du séjour avec l’université. Egalement, faire une carte de transport (car à Istanbul tu te déplaces majoritairement en bus mais aussi très souvent en bateau avec le Bosphore !). Le truc chiant c’était les papiers en lien avec le VISA. Il fallait ensuite aller à une station de police pour faire une carte de séjour. Mais heureusement, l’université partenaire avait distribué des papiers avec indications pour ceci, et le bureau international des étudiants était toujours présent pour nous aider.
De plus, j’ai un ami turc que j’avais rencontré 2 ans auparavant lors d’un festival de théâtre francophone en Roumanie à Arad. Il parle très bien français ! Donc pour le début il a pu nous aider. Mais globalement, je n’ai pas eu de grosses difficultés, tout s’est vraiment bien passé, et mon intégration en tant qu’habitante franco-turque s’est merveilleusement bien passée.
Il faut savoir aussi qu’en allant au consulat français, on peut être renseigné et rassuré sur certains points, tel que le trafic de bus, qui paraissait au départ très différent de celui de Cholet, avec une multitude de bus et aucune affiche horaire ! Mais au final, ca l’a très bien fait, il fallait juste choisir son bus en fonction de la direction (du nom de quartier), directions que nous ne connaissions pas au départ, et qui faisait qu’on se sentait perdues.
Enfin, le fait que nous ne parlions pas turc, n’était pas vraiment un problème. Il suffisait de parler anglais, ou de faire des signes et mimes ! Et nous avons fait l’effort de prendre un cours de turc afin d’avoir quelques bases pour la vie de tous les jours. Il s’avère que cette langue est vraiment sympathique.
Quels sont tes meilleurs souvenirs?
Au final, avec ce séjour à Istanbul, j’ai gardé une multitude de souvenirs, d’anecdotes, de rencontres… C’est vraiment une aventure incroyable et inoubliable. N’étant pratiquement jamais partie auparavant à l’étranger, ça m’a donné encore plus le goût de voyager.
Istanbul est une ville magnifique avec ce mélange d’architecture moderne et historique, avec toutes ces mosquées impressionnantes pour certaines dont la mosquée Süleymaniye, envoutantes lors du coucher de soleil lorsqu’on aperçoit ces multitudes de minarets pointés vers le ciel. Il y a de nombreuses visites à faire… la ville est tellement grande qu’on ne peut même pas tout faire ! Le plus magique reste l’ancien quartier, celui de Sultanahmet, avec le Bazar Egyptien notamment. Celui-ci me manque énormément, avec toutes les couleurs, les odeurs, les saveurs, c’est un endroit magique, surtout pour les gourmands qui savent retenir leur carte bleue !
Je me souviendrais toujours des nombreuses soirées que j’ai pu faire dans le quartier de Taksim, à sortir plusieurs soirs par semaine, danser jusqu’au bout de la nuit… Ca change de Cholet… Egalement, de la population turque tout simplement, qui est très accueillante, chaleureuse et aidante…
Mes souvenirs les plus magiques resteront les derniers, lors du road trip en Turquie. Avec « ma compagne » nous avons fait une boucle : Pamukkale-Bodrum-Ephese-Izmir-Cesme. Et même si nous ne sommes restées que 2 jours et 3 nuits dans la ville de Bodrum, je suis vraiment tombée sous le charme de celle-ci… Avec toutes ces petites maisons blanches, un air ambiant autour de 40°C (pour juin), une eau bleue claire, des bars avec les pieds dans l’eau… C’était vraiment le Paradis… !
Est-ce que tu as envie de t’expatrier, de voyager par la suite?
Aller jusqu’à s’expatrier, cela dépendra de mes futurs stages et fin d’étude, même si j’en ai envie… M’expatrier ne me fais plus peur. Si un jour dans ma vie professionnelle j’en ai l’opportunité, je fonce.
Est-ce que tu dirais que passer un an en Erasmus t’as changé?
En partant un semestre en ERASMUS, je pense avoir gagné beaucoup plus de confiance en moi. Je m’ouvre plus facilement vers les autres, à discuter, car je suis plutôt quelqu’un de discret. Je crois qu’il y a seulement cet aspect personnel qui a changé.
Si l’expérience était à refaire, je crois que je ne changerais que très peu de choses. J’aurais aimé voyager encore plus dans l’intérieur de la Turquie, bien que le road trip fût parfait. J’aurais également aimé avoir une colocation un peu plus sympathique que celle que nous avions. Il y avait vraiment un manque de partage avec les garçons ERASMUS avec qui nous étions. Mais l’on ne peut pas choisir les personnes avec lesquels on vit.
Quels sont les grandes différences entre la France et la Turquie?
Aussi, à Istanbul, du fait que se soit une grande ville, on remarque différentes typologies de population turque, les jeunes, modernes, tournés vers l’occident, avec beaucoup de vêtements fashion et les plus anciens, plus conservateurs, avec les femmes voilées, portant des vêtements cachant tout le corps (sans que se soit la burqa ! bien au contraire). Les degrés d’implication dans la religion peuvent être très différents mais chacun se respecte et les gens cohabitent très bien ensemble.
Les turcs ont aussi du mal à gérer l’aspect de la compétitivité. Il y a beaucoup de restaurants et hôtels par exemple, car il y a un boom du tourisme, mais rien n’a été calculé, et on se demande comment ils font pour tous survivre, en étant côte à côte, et en s’écriant « buyurun, buyurun* » pour attirer le consommateur. (*équivalent de bienvenue)
J’ai également noté qu’ils avaient la particularité de rouler un peu comme sur un circuit automobile, donc parfois ca pouvait paraitre dangereux, notamment pour les taxis !…
La nourriture turque est vraiment très bonne aussi. Assez épicée pour certains plats. Des gâteaux aussi bons que nos pâtisseries françaises… Etant très gourmande que j’en ai bien profité culinairement parlant!
Le mot de la fin?
Pour terminer, j’encourage vivement toute personne hésitante à partir en ERASMUS de foncer et de vivre cette expérience à fond. Car c’est une expérience unique, riche, pleine de découvertes, d’aventures, de rencontres… On est jeune, autant en profiter pour voyager et s’amuser.
Je n’ai aucun regret et je garde des souvenirs plein la tête de ce séjour ERASMUS !
Si tu souhaites lire les aventures de Justine en Turquie, voici son site, un mini blog sur la vie Erasmus à Istanbul qu’elle a arrêté de mettre à jour quand elle est rentrée en France mais le contenu est toujours disponible.
Last Updated on December 28, 2020 by Lucie
Personnellement j’aurais trop aimé partir en Erasmus mais je n’ai pas eu l’occasion d’y aller. C’est pour ça que je me venge maintenant en voyageant quand j’en ai le temps!
La Turquie m’attire beaucoup mais je ne sais pas si j’aurais choisi cet endroit pour faire mon erasmus après ce sont mes critères personnels
Pourquoi ça ne t’aurait pas plu? En théorie pour étudier à l’étranger quels auraient été tes critères? Erasmus au début j’étais plutôt partagée dessus pour moi c’était des étudiants qui se regroupaient entre eux par nationalités, qui ne se mélangeaient pas aux autres et qui s’intéressaient surtout aux soirées dans les bars à se saouler à pas cher. Et c’est vrai qu’il y a de ça! C’est tellement facile de se retrouver entre personnes venant du même pays. Erasmus c’est un bon programme si on joue le jeu: prendre des cours de langue si nécessaire, entrer en contact avec les autres étudiants du pays dès que possible (en général ils sont super content et ravie de te montrer leur pays et culture.
Dans le cas de la Roumanie, j’ai eu de la chance si on peut dire car j’avais une amie roumaine qui m’a présentée à ses amis sur place, roumains aussi et j’ai même finit en couple avec l’un d’eux donc au niveau intégration ça aide beaucoup et c’est très intéressant. Cependant, j’ai aussi des exemples de gens qui sont restés entre français tout le temps ou dans leur chambre et là je t’avouerai que je ne vois pas bien l’intérêt de partir…(remarque c’est valable aussi pour les expat’)
Moi aussi la Turquie m’attire, et ton article, me donne vraiment très envie d’y aller. Et ton école semble proposé des possibilités très interessantes, celles ou tu peux aller dans plusieurs pays, c’est super ! Mais, Je ne vais pas me plaindre, j’ai la chance d’avoir déjà vue quelques pays, mon petit ami et moi aimons beaucoup voyager. Mais pour l’instant jamais en Erasmus, je connais pas très bien… je vais chercher quelques infos à ce sujet.
Erasmus c’est pour les étudiants seulement soit études + stage; soit études, soit stage il y a plusieurs formules. Il faut bien se renseigner parce qu’au niveau de la paperasse c’est corsé! En général même les universités s’y perdent 🙂
Je trouve ça génial que les écoles proposent plusieurs pays au lieu d’en imposer un car on n’est pas tous attirés par les mêmes destinations.
Le truc marrant c’est que même si toutes les écoles proposent des partenariats dans beaucoup de pays plus ou moins exotiques (si l’on peut dire) beaucoup d’étudiants postulent pour l’Angleterre et ignorent les autres destinations. Très souvent Erasmus c’est une sorte de première expatriation mais beaucoup n’ont pas spécialement envie d’essayer un pays un peu différent. Je me souviens quand j’ai annoncé à mes amis que je partais en Roumanie (très motivée et heureuse d partir!) je me suis faite complètement démontée: pas bon pour le CV, qu’est-ce que tu vas faire là-bas, c’est pauvre c’est sale etc, etc. Personne n’avait postulé pour la Roumanie à l’époque et beaucoup ont été refusé en Angleterre 🙂 J’étais la première étudiante de la fac de Nantes à partir en Erasmus Roumanie depuis 10 ans! Même le prof chargé du programme n’osait à peine me croire quand j’ai déposé le dossier 🙂
Bonjour !
Ah ouais, c’est curieux, ça ! Si j’avais eu ce genre d’opportunités à l’époque, je crois que l’Angleterre aurait été mon dernier choix et que j’aurais sauté sur l’occas’ de partir à l’autre bout du monde !
Et je pense que tu as eu bien raison d’oser la Roumanie ! 😉
Excellente journée à toi !
On croirait, hein? Mais non! J’ai pensé à l’Angleterre parce que tout le monde voulait y aller mais cette idée ne m’est pas resté longtemps dans la tête, juste le temps de la réunion en fait. Quand j’ai réalisé qu’il y avait la Roumanie je me suis que ce serait beaucoup plus intéressant. Et honnêtement je ne regrette pas, c’est bon aussi sur le CV, les gens m’interrogent toujours sur ce point 🙂 Aucun regrets, bien au contraire!
Cela me rappelle de très bons souvenirs cette article! En effet, j’ai étais une année à Istanbul en tant qu’étudiant Erasmus il y a quelques années déjà. J’en ai gardé de très très bons souvenirs, des amis turcs et d’autres nationalités, ainsi qu’un véritable amour d’Istanbul où je retourne de temps en temps.
Merci pour ce très bel article.
Justine est dans le même état d’esprit, je ne serai pas surprise de la voir retourner à Istanbul pour un stage plus tard 🙂
Oui Istanbul est une ville à laquelle on s’attache… j’ai hâte d’y retourner! Pas un jour ne passe sans que j’y pense.
Ca ne te passera pas 🙂 J’ai quitté la Roumanie en 2010, et j’y pense encore très très souvent, ça sera sûrement pareil pour la Turquie dans ton cas! 😉
Super témoignage d’expérience Erasmus à nouveau je vois! Istanbul ça devait être cool!
C’est vrai que beaucoup d’étudiants choisissent le Royaume-Uni ou la Belgique… par proximité et facilité… moi cela ne me tentait pas trop à l’époque…
Je crois aussi que pas mal d’étudiants qui choisissent le Royaume Uni pensent que ‘ça fait bien’ sur le CV du moins dans fac c’était comme ça. “Pense à ton CV, va dans un pays qui fait sérieux”. Je ne sais pas si tu as eu la même expérience mais par exemple quand je cherche du boulot maintenant, les gens s’arrêtent toujours sur Roumanie (ce sera sûrement pareil pour Justine avec Istanbul plus tard!). Ca ne fait pas forcément ‘bien sur le CV’ mais ça interpelle et ça fait un bon point de départ pour une discussion! Toi aussi on t’interroge sur la Suède?
Bon moi je cherche pas de boulot et ai eu une entretien dans ma vie, donc je ne peux pas témoigner, mais cet évident que c’est un plus, que c’est original et qu’il n’y a pas de raison que cela ne fasse pas bien. Tout le monde va au Royaume-Uni ou en Espagne et nous on se démarque un peu! 😉
Crois-moi si tu as des entretiens a passer plus tard tout le monde te fera la reflexion mais c’est un tres bon moyen de lancer la discussion quand on ne connait pas bien la personne en face 😉
Erasmus, ça m’a toujours donné l’envie mais j’ai jamais franchi le pas. Et c’est bien dommage. Depuis je me suis bien rattrapée mais à refaire , je n’hésiterai pas une minute et rencontrées d’autres nationalités et d’autres cultures.
Merci pour l’article
Heureusement il y a beaucoup d’autres occasions de voyager 🙂 Disons que c’est un bon point de départ, ça rassure de partir avec un certain cadre. Et on a pas de pression financière grâce aux bourses…enfin sauf si on fait Erasmus dans un pays où la vie est chère 😉
Vraiment sympa cette interview.
L’expérience Erasmus, c’est un peu ce moteur dément qu’on vous met entre les mains et qui donne vraiment des ailes pour voyager.
Istanbul doit être vraiment bien pour un Erasmus.
Complètement d’accord, je crois aussi que l’endroit où on choisit de faire son Erasmus est important. A mon avis quelqu’un qui fait Erasmus en Angleterre et quelqu’un qui fait Erasmus comme Justine en Turquie aura une expérience complètement différente.
merci pour cette interview !
De rien! Je trouvais intéressant de voir ce que ça peut donner de faire erasmus en Turquie 🙂 Bon weekend et joyeuses fête!
Voilà un regret, ne pas avoir profité d’avantages d’un programme tel que Erasmus. Quelle super expérience en plus dans un pays aussi riche culturellement que la Turquie. J’ai effectué quelques séjours linguistiques à Londres et Berlin mais pas suffisemment longtemps.
C’est vrai qu’un séjour linguistique c’est pas la même chose, mais c’est déjà pas mal. Erasmus n’est pas toujours très mis en avant dans certains établissements et c’est bien dommage.
Merci pour ce partage, t’as passé une expérience pleine d’événements et de souvenirs….
Bon courage pour le reste