
L’heure est à l’interview du mois. Ce mois-ci, nous faisons connaissance avec Tugdual (qu’il faut appeler Tug) qui est expatrié au Cambodge. Si vous voulez relire les interviews d’expats des mois précédent c’est ici!
1- Présente-toi/ton blog
Salut Lucie, et merci de m’accueillir par ici. Je m’appelle Tugdual, mais je préfère Tug, car c’est plus simple et ça m’évite d’avoir à expliquer l’histoire sur la complexité de mon prénom breton. J’ai 24 ans et je suis aux commandes d’un tout jeune blog : Visa Pour (http://www.visapour.fr). Visa Pour c’est mon univers, dans lequel j’aime écrire le plus simplement et le plus naturellement possible. Je ne sais toujours pas vraiment dans quelle case me ranger, mais c’est un trait de ma personnalité. Je suis resté bloqué dans l’adolescence et je vis dans cette sorte de bulle où les problèmes ne semblent pas vraiment exister. Certains diront que je manque un peu de maturité, ils ont surement raison. Je leur répondrai que je n’ai simplement pas de temps à perdre à m’ennuyer avec les difficultés du quotidien. Au lieu de ça, je préfère essayer de nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences, en fonçant souvent tête baissée, sans trop me poser de questions. Je suis un véritable touche à tout et même si je me perds souvent en chemin, j’adore ça. Sur Visa Pour, je parle donc de voyages et d’expatriation, mais aussi de photos, le visuel étant mon moyen d’expression favori. Enfin, j’aime parfois toucher du doigt quelques concepts de vie qui me tiennent à cœur et qui, même si je les fais toujours passer à travers la thématique du voyage, s’adaptent à ma façon de voir la vie en général. Visa Pour c’est donc un peu de tout ça.
2- Depuis combien de temps es-tu expat’/par quels pays es-tu passé?
Je suis expat’ à plein temps depuis février 2014, date à laquelle j’ai rangé ma vie dans un sac de 25 kilos pour m’envoler vers le Cambodge à la suite d’une opportunité professionnelle. J’avais cependant déjà goûté aux joies de la vie à l’étranger auparavant puisque mes études m’avaient transporté sur différents continents. Une année Erasmus en Finlande, un premier stage très estival en Grèce puis une césure en entreprise en Nouvelle-Zélande au cours de mon master. Au final, avant le Cambodge, j’avais déjà passé près de deux ans et demi hors de nos frontières. J’ai cru, après avoir quitté la NZ et vécu la violence de ma période de réadaptation à la vie française, que cette partie de mon existence autour du monde était belle et bien terminée. Plus jamais, m’étais-je dis. Mais la soif d’aventure et de découverte m’a vite rattrapé pour me renvoyer vers l’inconnu.
3- Quelles ont été tes motivations pour partir à l’étranger?
La première : le travail. Je sortais de la vie étudiante avec un master qui n’était à mon sens pas celui dans lequel j’aurai dû me lancer. Mais vu l’investissement que j’y avais accordé, à 24 ans, je ne me voyais pas tout plaquer pour recommencer une autre formation à zéro. J’ai donc voulu faire des compromis. Et quitte à faire quelque chose que j’aime moyennement, autant le faire dans un endroit que j’aime bien. C’était ça le leitmotiv en début de course (pas le plus intelligent, on est d’accord).
Et puis, je me suis donné 3 mois pour réfléchir à ce que je voulais vraiment faire de ma vie, et comment je pourrai utiliser cette formation pour faire quelque chose qui au final me plaira. Juste après avoir reçu mon diplôme, j’ai acheté un billet d’avion avec mes économies plutôt que de chercher un travail. J’ai découvert une partie de l’Asie, dont le Cambodge. Quelques rencontres hasardeuses à Phnom Penh en fin de séjour ont fait que 2 semaines après mon retour en France, je signais un contrat pour revenir au Cambodge, en tant qu’expat’ cette fois-ci. Le comble ? J’aime mon nouveau travail !
En revanche, dire que le travail est la seule motivation qui m’ait poussée à me tourner vers l’étranger serait un mensonge. Depuis cette première expérience en Finlande, j’ai toujours voulu aller plus loin, plus longtemps. M’imprégner d’une culture, apprendre une nouvelle langue, me fondre dans la masse et devenir presque « invisible » aux yeux de la population du pays qui m’accueil. Vivre comme eux pour mieux comprendre ce qu’il se passe autour de moi et comment les choses peuvent être si différentes d’une région du monde à l’autre. Certains voyagent pour voir et découvrir le plus d’endroits possibles sur la planète. Moi, je m’expatrie pour vivre le plus de vies possible en une seule.
4- A quoi ressemble la vie là où tu habites en ce moment?
C’est ma première expérience de vie dans un pays en développement. Je pense que si je n’avais pas connu le Cambodge avant de me voir proposer cette offre d’emploi, j’aurai sûrement beaucoup plus hésité avant d’accepter. Le Srok, comme on peut le surnommer aussi, est un pays extrêmement pauvre, mais surtout extrêmement contrasté. Et la vie à Phnom Penh, la capitale, y est assez simple pour la plupart des expats’ soyons honnête. À la grande surprise de tous les nouveaux arrivants (dont moi à l’époque), on trouve tout à Phnom Penh. Cela peut paraître superficiel à première vue, mais je me suis posé toutes ces petites questions telles que, comment fonctionne internet, le wifi, l’électricité, l’eau, etc.
Et au final, je me suis vite rendu compte que les « sacrifices » à faire sont bien maigres en comparaison du niveau de vie que peut offrir une ville comme Phnom Penh à certains de ses habitants.
Le quotidien reste cependant très différent de ce que j’avais en France. Il y a une ambiance, des odeurs et des sensations qu’on ne retrouve qu’en Asie. Un climat particulièrement clément. Et une offre en terme d’activités et de divertissements, là encore, beaucoup plus importantes que ce que l’on peut imaginer lorsqu’on ne connait pas le pays ou même lorsqu’on le visite au cours d’un voyage pendant quelques jours.
Enfin, le coût de la vie, et le pouvoir d’achat que nous avons en tant qu’étranger, fait qu’il est très simple de s’en sortir avec peu. Mon salaire semble un peu faible comparé à ce que je pourrais recevoir pour le même job à Paris. Mais dans les faits, il me permet de faire plus et de mieux vivre qu’à Paris.
Passé le côté pratique, je vais maintenant vous parler un peu plus de la vie à Phnom Penh, en tant que telle. La capitale est petite, contrairement aux apparences. La ville est très étendue, mais l’essentiel de l’action se situe dans un périmètre restreint. Il faut savoir qu’au Cambodge, on travaille beaucoup. Il est courant de travailler 6 jours sur 7, et au moins 8 heures pas jour. Si vous êtes entrepreneur, ce qui est le cas pour de nombreuses personnes installées ici également, attendez-vous à devoir travailler encore plus, mais c’est une vérité qui semble s’appliquer partout dans le monde pour les créateurs d’entreprises.
Cela dit, travailler peut-être très motivant au Cambodge. Il y a une vraie énergie qui se dégage aussi bien chez les khmers que les étrangers. On ressent cette idée « d’il y a encore beaucoup à faire » et les possibilités de développement sont nombreuses. Même si je suis salarié, je trouve qu’en général on est vraiment poussé vers le haut et non l’inverse. Il y a des jours où j’ai envie de construire des montagnes, et je n’aurai jamais cru pouvoir penser cela dans ma vie, en parlant du « travail ». Pour autant, tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, il y a de nombreux pièges pour l’étranger qui veut s’installer et le Cambodge n’est pas cet Eldorado dans lequel on fait des merveilles d’un simple claquement de doigts.
Une expatriation au Cambodge se prépare en amont, car personne ne vous attendra les bras ouverts, et le pays compte déjà suffisamment de « canards boiteux occidentaux » qui s’imaginaient vivre d’amour (prostitution) et d’eau fraîche (alcool) dans une société décomplexée. Non, il faudra apporter une plus-value au pays, sinon vous ne serez rien que l’ombre de vous-même.
En dehors de la vie pro, il est très facile de passer son cerveau en « off » pour profiter de la ville et de ces activités. Découvrir les bars branchés un soir, puis profiter de l’ambiance locale dans un petit restaurant de rue sur un trottoir l’autre soir. Visiter une galerie puis se promener sur un marcher local. Le fait de vivre dans un pays si contrasté, fait que les expériences que vous allez y vivre y sont elles aussi très variées. On s’amuse à jongler entre les deux et on y trouve vite son équilibre personnel.
5- As-tu rencontré des difficultés au début de ton expatriation? Lesquelles?
En toute honnêteté, non pas vraiment. Même en y réfléchissant, les seules vraies difficultés sont (parfois) la communication avec les locaux qui ne parlent que le khmer. Ce qui en soit, ne sont pas véritablement des problèmes.
Pour l’installation, tout est facile. Trouver un appartement est un milliard de fois plus simple qu’à Paris.
Idem pour avoir son téléphone ou internet, pas besoin de s’engager dans des contrats et installations hors de prix. Bref, tout ces petites tâches administratives sans fin lorsque l’on s’installe quelque part en France, n’existent pas vraiment ici.
L’adaptation elle, pourra varier d’une personne à l’autre. Mais en générale avec Phnom Penh il y a peu
de juste milieu : vous aimez, ou pas. Il faut supporter la chaleur, l’humidité, la saleté, le bruit, la nourriture, les services en générale qui sont beaucoup moins développés qu’en France, etc. À titre d’exemple, ne
comptez pas sur un réseau de transports en commun (il n’existe pas) et pensez à être bien couvert en
cas d’accident ou maladie. Vous ne souhaitez pas vous retrouver dans n’importe quel hôpital en cas de
pépin, croyez-moi. Si vous êtes prêts à accepter ces conditions, alors oui, vous devriez vous en sortir parfaitement bien. Car au delà de ça, il y a tout le reste à découvrir. La douceur de vivre, la chaleur, la gentillesse des khmers, …
6- Quels conseils donnerais-tu à un futur expat’ (spécifique à la destination ou pas)
Très bonne question. Je sais que lorsqu’on m’écoute parler du Cambodge, on peut avoir l’impression que tout y est parfait, mais il y a aussi beaucoup de concessions à faire au cours d’une expatriation. La France est un pays fantastique, le Cambodge aussi, mais c’est le jour et la nuit. Et je pense que ce conseil s’applique pour n’importe quelle expatriation : ne fuyez pas votre pays. Ça ne sert à rien et ça ne fonctionne pas en plus. Partez parce-que vous avez envie de découvrir quelque chose de différent. Une fois que vous êtes sur place, n’essayez pas de retrouver votre petit cocon comme dans votre pays d’origine (oui c’est contradictoire, mais le nombre de gens qui fuient la France car ils la « détestent » et se recréent un nouvelle France -exactement la même- à l’autre bout du monde pourrait vous surprendre).
Il faut donc se poser les bonnes questions avant de se lancer. Pourquoi on tente l’expatriation, quelles sont vos motivations ? Pour combien de temps ? Et après ?
Une expatriation n’est pas une décision à prendre sur un coup de tête, surtout si vous vous engagez dans la durée. Si vous n’avez aucune obligation, le risque est moindre car vous pourrez toujours revenir en arrière si ça ne fonctionne pas.
7- As-tu quelques bonnes adresses/bons plans à partager sur Phnom Penh?
Un tas, même s’il m’en reste beaucoup à découvrir ! Mais il va être compliqué de toutes les lister ici.
Si vous voyagez dans la capitale pendant quelques jours, gardez une journée pour vous éloigner de l’agitation urbaine et partez explorer l’île de Koh Sdach en vélo. Un voyage dans le temps qui ravira toutes les tranches d’âge à coup sûr.
Pour dîner/déjeuner, il est de ces endroits que l’on ne peut manquer sous aucun prétexte lorsque l’on passe à Phnom Penh. Parmi eux, le barbecue Sovanna sur la rue 21 non loin du monument de l’Indépendance fait légion. Ambiance locale, carte très fournie à des prix on ne peut plus abordables pour la quantité de nourriture que l’on peut s’offrir. Au Cambodge on partage, donc n’imaginez pas commander votre propre assiette, ici tout arrive en même temps sur la table.
À côté, pour un dîner romantique et des saveurs purement locales, je conseille le Malis. Le restaurant gastronomique de la ville dédiée à la cuisine khmère uniquement. On s’en sort pour 25/30 dollars par personne avec boissons. Pensez à réserver le soir.
Pour continuer la soirée, un verre sur la terrasse de la Phnom Penh Tower, l’un des buildings les plus hauts de la ville, est toujours un moment très agréable, surtout pour la vue. Pour les plus fêtards, on continuera sur la rue 51 où l’on trouve de tout pour tout le monde en terme d’ambiances et de musiques.
Le lendemain matin, ne ratez pas le lever du soleil sur les quais ou au stade olympique pour voir la ville s’éveiller et pratiquer sa gym quotidienne.
8- Rencontrer du monde sur place: facile ou difficile? Des conseils?
Oui et non. En soit, ce n’est pas vraiment difficile. Après tout dépend de quel type de « rencontres » l’on souhaite faire. Se faire des amis expats’ est un jeu d’enfants. Se faire des amis khmers qui parlent anglais est également très simple. Se faire des amis khmers qui ne parlent pas ou moyennement l’anglais est tout de suite beaucoup plus compliqué, et l’on comprend tous pourquoi.Phnom Penh reste une ville à taille humaine et vous recroiserez vite les mêmes personnes lors de vos sorties.
9- Penses-tu revenir en France un jour?
Ah ! Très bonne question. Pour être honnête, je ne sais pas. Rien n’est exclu. Je profite du moment présent et pour le moment je me sens bien ici. Cela dit, je pense que la vie est faites d’imprévus et je serai bien le premier surpris de découvrir où je pourrais me retrouver dans une dizaine d’années.
Advienne que pourra.
10- Quelque chose à rajouter?
Merci de m’avoir donné la parole, j’espère vous avoir donné une vision positive de ce pays qu’on connaît peu en dehors de ses incroyables temples. Et si un jour tu viens dans cette partie du monde, n’hésite pas à me le faire savoir. À bientôt !
Merci beaucoup à Tug d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de nous avoir parlé de son expatriation. Vous pouvez retrouver les interviews des mois précédents sur cette page. Et toi ami lecteur, ça te tente l’expatriation au Cambodge?
Last Updated on September 2, 2018 by Lucie
Merci à Lucie pour cette entrevue.
Paul, tu décris très bien le Cambodge actuel, merci d’avoir partagé ton expérience.
Car j’ai déjà lu certains commentaires sur le pays dans d’autres blogs où on disait que les cambodgiens ne sont pas des travailleurs et ne font rien pour avancer est complètement faux, tu fais bien de préciser les choses en nous disant le contraire 🙂 Merci !
J’espère pour 2015 qu’on ne se ratera pas cette fois 🙂
Tu as vu ces comm’ regulierement? Je n’ai pas souvenir d’avoir vu ce type de commentaire. C’est pour ça que les interviews d’expat sont interessante: avoir le feedback de quelqu’un qui vit sur place c’est toujours intéressant 🙂
Merci Rattana ! Je suis sûr que nous aurons l’occasion de nous rencontrer par ici et nous aurons plein de choses à nous raconter 🙂 à bientôt.
C’est pas Rattana mais j’aime bien sa manière de voir les choses.
je le comprends qu’il se soit cassé ailleurs dès l’obtention de son diplôme. Quand j’y repense on m’avait proposé de partir après mon master en Australie, j’ai dit ouais bof je vais d’abord trouvé un taf, j’ai mis un an a passer des entretiens, quand j’y repense j’aurais mieux fait d’accepter !
Donc bon choix pour lui ! Et la fameuse question 9. Infaillible ! 😀
J’aurais peut-être une réponse differente un de ces jours a la 9, qui sait?!
Tu regrettes de ne pas être partit en Australie?
Apres mon diplôme j’ai cherche du boulot en France pendant 3 mois et le seul truc que j’ai trouve c’était de bosser en boulangerie a mi-temps. Au bout de quelques mois j’en au eu marre, l’impression de perdre mon temps et puis comme je connaissais Londres pour y avoir fait mon stage de fin d’études, je suis repartie et en quelques semaines j’ai trouve un boulot dans ma branche. Au final, je suis contente de ne pas avoir trouve de job en France 🙂
Ok autant pour moi je n’ai rien dit. Je voulais juste réagir à ton comm qui m’a fait halluciné ! Pourquoi en France on s’obstine à reproduire ces schémas de recrutement qui ne servent à rien.
On sait moins bien recruter que les Anglais ?
On a plus peur qu’eux ?
Est-ce qu’il y a plus de chance de faire un recrutement raté en France ?
Je comprends pas, c’est aussi pour ça que je ne voulais plus être salarié, car repartir dans un processus de recrutement pour prouver que je suis bon dans ce que je sais faire, me gavait à un point !
Je préfère tenter mon expérience d’entrepreneur que revenir dans la course aux rats ! PWOUARK !
Je ne peux pas juger le système de recrutement français: personne ne m’a jamais répondu, il faut croire que mon CV est plus attractif au UK qu’en France. Honnêtement, même maintenant sans postuler à quoi que ce soit, je reçois une petite dizaines d’emails/appels par semaine pour des jobs. Ca ne me donne pas envie de rentrer 😉 l’entrepreneuriat me tente aussi beaucoup mais tant que j’ai mon prêt étudiant à rembourser, je préfère attendre, la vie est chère!
L’histoire du recrutement en France c’est peut-être lié au droit du travail qui n’est pas super flexible? En même temps en discutant avec mes cousins qui finissent leurs études et vont entrer dans le monde du travail, je me rends compte que côté salarié, ça rassure aussi ce manque de flexibilité. Quand j’ai dit à mes cousins que je pouvais perdre mon job avec un simple mois de préavis ils ont halluciné “parce que c’est pas comme ça en France” et le fait qu’on puisse se casser quand on veut, qu’on gagne plus, qu’on a un environnement de travail sympa (j’ai eu 3 jobs en bureau en Angleterre et à chaque fois il y avait une ambiance sympa), ça n’a pas l’air de jouer dans la balance. Perso je préfère le système anglais ok niveau sécurité c’est moyen mais j’aime bien changer de job régulièrement donc ça m’arrange. Et puis c’est stimulant de voir des gens qui veulent te débaucher 🙂
C’est clair ! L’insécurité, c’est pas si important que ça si derrière tu sais qu’il y a des offres et que tout n’est pas verrouillé comme en France.
Perso je te comprends, et c’est ça que j’aime bien aussi en Angleterre c’est ce côté là; on regarde ce que tu sais faire, l’ambiance est cool. Tout le contraire de la France où rare sont les entreprises où l’ambiance est top.
je vois meme pas ca comme de l’insecurite en fait 🙂
J’ai entendu des choses de mes amis qui bossent en France mais ça me paraît presque incroyable. Enfin après chaque entreprise est différente, il y en a sûrement des pas cool en Angleterre aussi. Enfin, même à l’époque où j’ai dû bosser quelques jours en call center, on se marrait bien dans les bureaux (un peu trop même)! Je pense qu’ici aussi, les managers savent qu’on est sollicités régulièrement pas les recruteurs donc s’ils veulent garder leurs équipes c’est dans leur intérêt d’avoir une ambiance et des locaux sympas. J’ai une amie qui bosse en traduction où il y a beaucoup de gens qualifiés mais peu de jobs et elle a une ambiance de travail assez différente (mais sa boss est française aussi :p )
C’est moi où je n’arrive pas à afficher ton commentaire pour te répondre ?
il faut cliquer sur la petite flèche, je te l’accorde c’est pas visible (j’ai un nouveau design en cours mais ça prend plus longtemps que prévu)
Tu sais, quand je vois la dimension du job que j’ai aujourd’hui et que je le compare avec ce que j’aurai pû avoir en jeune dip en France, je me dis que j’ai vraiment fais le bon choix. Ici, ton dîplome on s’en tape, on veut te voir à l’oeuvre et que tu es 24 ans ou 50, si tu es bon on te fait confiance 😉
tiens ca me rappelle l’Angleterre, c’est plus juste comme système quand on y pense. On est juge sur des competences et pas des diplômes ou selon les gens qu’on connait 😉
Quel parcours impressionnant! Et c’est surtout intéressant d’avoir un vrai point de vue d’un jeune expat à Phnom Penh sur place!
J’avais adoré cette ville, bien que je sois restée une petite semaine entière, l’atmosphère était vraiment sympa, les marchés locaux sont particulièrement conviviaux et la petite balade au bord du Tonlé Sap… ooh… :'(